Contraception
Auteur : Fédération du Québec pour le planning des naissances
Page Web présentant les différentes méthodes contraceptives afin de choisir la méthode de contraception qui correspond le mieux aux besoins de chacun.e.
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Contraception
L'utilisation d'un contraceptif permet une plus grande autonomie à chacun.e face à son corps, sa sexualité et son désir d’avoir ou non un enfant.
On peut devenir enceinte de la puberté (le début des règles) à la ménopause, soit pendant une période de 30 à 40 ans. La contraception permet de prévenir ou d’espacer les grossesses et de faire des choix face à la maternité et la parentalité.
L’utilisation d’un contraceptif permet une plus grande autonomie des femmes cis et trans, des hommes cis et trans et des personnes non binaires face à leur corps, leur sexualité et leur désir d’avoir ou non un enfant.
Il existe différentes méthodes contraceptives: les méthodes hormonales, les méthodes barrières, les méthodes naturelles, le stérilet, les spermicides et la stérilisation.
Il importe d’être bien informé.e sur les différentes possibilités et d’être clair.e sur nos besoins et nos valeurs lorsque nous choisissons notre méthode de contraception.
Choisir la méthode de contraception qui correspond le mieux à nos besoins contribue à une meilleure santé sexuelle!
Les méthodes contraceptives
La fécondation, c’est lorsqu’un spermatozoïde féconde un ovule. Si celui-ci s’implante dans l’utérus, il y a une grossesse: un embryon se développe alors dans l’utérus pour les neufs prochains mois.
On estime que deux personnes fertiles de sexes opposés qui ont des relations sexuelles avec pénétration vaginale et qui n’utilisent pas de contraception pendant un an ont 85% de probabilité de grossesse.
La contraception vise à éviter que cette grossesse ne se produise. Il existe pour cela différentes méthodes.
Méthodes hormonales
Méthodes barrières
Stérilets
Méthodes naturelles
Stérilisation
Contraception d’urgence
Comment choisir une méthode contraceptive?
Certaines méthodes empêchent que le sperme ne pénètre dans le vagin (condom interne et externe, aussi appelé « féminin » ou « masculin »), d’autres empêchent que le corps produise des ovules, ou que l’ovule fécondé s’implante dans l’utérus.
D’autres encore se basent sur l’observation des mécanismes et des réactions du corps afin de déterminer les périodes de fertilité et de non fertilité.
C’est à chacune et chacun de déterminer quelle méthode lui convient le mieux, en accord avec sa réalité et ses valeurs.
Plusieurs facteurs entrent en jeu dans le choix d’une méthode contraceptive:
- Notre vie sexuelle (nombre de partenaires, fréquence des relations sexuelles);
- Notre facilité à communiquer avec notre ou nos partenaires;
- L’aisance face à notre corps;
- L’âge, l’état de santé, la situation de handicap;
- Les avantages et inconvénients liés à chacune des méthodes;
- L’accessibilité, le coût et la disponibilité des méthodes, etc.
Comme le contraceptif idéal, c’est-à-dire sûr, efficace, réversible et sans effets nocifs sur la santé, n’existe toujours pas, le choix d’une méthode implique souvent de faire certains compromis. C’est pourquoi il faut prendre le temps de bien nous informer et de bien connaître les options qui s’offrent à nous. Pour nous aider dans notre choix, posons-nous quelques questions:
- Cette méthode comporte-t-elle des risques pour ma santé?
- Quelle est l’efficacité de cette méthode?
- Est-ce que je peux assumer les coûts de cette méthode?
- Est-ce que cette méthode implique la collaboration de mon/ma/mes partenaires? Est-ce que je serai en mesure de l’obtenir?
- Quels sont les effets secondaires reliés à cette méthode?
- Est-ce que je suis confortable avec l’idée de toucher mon corps?
- Est-ce que je suis prêt.e à faire intervenir une méthode au milieu de mes relations sexuelles?
- Est-ce que je discute de sexualité et de contraception avec mon/ma/mes partenaires?
- Est-ce que mon/ma/mes partenaires et moi pouvons nous abstenir d’avoir des rapports sexuels pendant certaines périodes de temps?
- Est-ce que mon rythme de vie me permet l’utilisation régulière de cette méthode?
- Quel est mon niveau de tolérance face aux effets secondaires et aux risques sur la santé que comportent certaines méthodes?
- Cette méthode me protège-t-elle contre les infections transmissibles sexuellement?
- Cette méthode requiert-elle une préparation au moment des rapports?
- Est-ce que j’aimerais pouvoir reconnaître les différentes étapes de mon cycle menstruel?
- L’utilisation de cette méthode peut-elle affecter ma fertilité plus tard?
- Est-ce que je peux prendre cette méthode pendant que j’allaite ?
Pour juger de l’efficacité d’une méthode contraceptive, on parle d’efficacité théorique et d’efficacité pratique. Sur notre site, ces efficacités s’expriment en pourcentage de personnes qui n’ont pas été enceintes au cours de la première année où elles ont utilisé le contraceptif.
L’efficacité théorique correspond à l’efficacité observée lorsque le contraceptif est utilisé parfaitement et qu’il n’y a pas d’interactions avec d’autres médicaments ni problème d’utilisation. Exemple : la pilule a une efficacité théorique de 99 % ; cela veut dire que si on étudie 100 personnes qui commencent à prendre la pilule et qui n’ont connu aucun problème d’utilisation (pas d’oublis, pas de vomissements, pas de problèmes médicaux…), au bout d’un an, il y en aura 99 qui ne seront pas enceintes et 1 qui sera enceinte.
L’efficacité pratique se mesure « dans la vie de tous les jours », avec les erreurs d’utilisation, les oublis, etc. Cette efficacité pratique est donnée pour un ratio de 100 personnes. Mais plus les erreurs d’utilisation sont fréquentes, plus le risque d’échec de la méthode est élevé. Exemple : la pilule a une efficacité pratique de 96 % ; cela veut dire que si on étudie 100 personnes qui commencent à prendre la pilule dans la vraie vie, certaines vont connaître des problèmes d’utilisation (oublis, vomissements, problèmes médicaux…), au bout d’un an, il y en aura 96 qui ne seront pas enceintes et 4 qui seront enceintes.
Au final, si on reprend l’exemple de la pilule : la pilule est une méthode contraceptive théoriquement très efficace. Mais si quelqu’un qui l’utilise l’oublie plusieurs fois par mois, elle le sera beaucoup moins et le risque de grossesse non désirée deviendra alors très important.
Pour toutes ces raisons, une contraception efficace est avant tout celle qui vous convient le plus au moment où vous l’utilisez et qui est adaptée à votre vie, à vos envies, vos besoins et votre situation médicale. (source: choisirsacontraception.fr)
Bien choisir notre méthode de contraception, c’est choisir celle qui est le mieux adaptée à notre réalité et à nos valeurs. Tout le monde n’est pas en mesure de prendre une pilule chaque jour à heure fixe. Celles et ceux d’entre nous qui ont plusieurs partenaires préférerons utiliser une méthode qui protège contre les ITSS (Infections transmissibles sexuellement et par le sang) comme le condom interne ou externe. Les personnes qui souhaitent être en contact avec leur corps et ses variations préférerons utiliser une méthode naturelle. D’autres encore souhaiteront utiliser une méthode impossible à déceler par leur famille ou leur(s) partenaire(s), comme l’injection par exemple.
Choisir la méthode de contraception qui correspond le mieux à nos besoins permet d’assurer une meilleure adhésion, et donc une meilleure efficacité! Et le sexe sans stress, c’est tout de suite plus agréable…
La contraception, combien ça coûte?
Pour les personnes couvertes par l’assurance maladie provinciale, la contraception hormonale (injection, pilule, stérilet Mirena, timbre, anneau) est remboursée. Elle est complètement gratuite pour les personnes qui reçoivent l’aide sociale, ont moins de 18 ans ou qui sont aux études à temps plein et ont moins de 25 ans. Les autres doivent payer la franchise de 16,25$ /mois lorsqu’elles vont chercher leur méthode de contraception hormonale à la pharmacie.
Pour les personnes qui ne sont pas couvertes par l’assurance maladie provinciale ou un régime d’assurance privé (sans-statut, en attente de statut ou autre), il faut payer les contraceptifs hormonaux.
Dans tous les cas, quelle que soit notre couverture médicale, le stérilet de cuivre, le diaphragme, les spermicides, les condoms et la cape cervicale ne sont pas remboursés.
Estimé des coûts des contraceptifs (les contraceptifs marqués d’un (*) sont couverts en tout ou en partie par l’assurance maladie du Québec:
- Condoms masculins (boite de trois): 3 à 5 $
- Condoms féminins (boite de trois): 15$
- Stérilet Mirena: 350$-400$ (90$ pour celles qui sont couvertes par la RAMQ)/ 5 ans
- Stérilet de cuivre: à partir de 70$ jusqu’à 200$ (pour une durée de 5 ans) Gratuit si inséré lors d’un avortement
- Pilule combinée: 15$/ mois
- Minipilule: 19$/ mois
- Injection (3 mois): 40$
- Timbre: 23$/ mois
- Anneau: 25$/ mois
- Cape cervicale Femcap: 89$ US + frais de poste/ 1 an ou plus
- Diaphragme: 60$/ un an ou plus
- Implant contraceptif sous-cutané Nexplanon : 285 $/3 ans
Nous ne disposons pas de cette information pour les autres méthodes de contraception.
Fertile?
Une personne qui a des organes sexuels et reproducteurs femelles (vagin, utérus, ovaires) est fertile – elle peut devenir enceinte – de la puberté (le début des règles) à la ménopause, soit pendant une période de 30 à 40 ans. Cette fertilité est en lien avec le cycle menstruel: on peut devenir enceinte chaque mois à une certaine période de notre cycle. C’est pourquoi, lorsqu’on a des relations sexuelles avec une/des personne(s) qui a des organes reproducteurs mâles (pénis et testicules) et qu’on ne veut pas être enceinte, on utilise des moyens de contraception.
Le cycle menstruel
Un cycle menstruel est le résultat d’interactions entre notre cerveau et nos organes reproducteurs par le biais des hormones. Il revient plus ou moins mensuellement – souvent aux 28 jours – mais peut être plus ou moins long. Chez certaines personnes, le cycle est régulier alors que chez d’autres il varie selon les mois. Ce cycle, qui détermine notre période fertile, commence la plupart du temps à l’adolescence – ou la puberté – soit vers 12 -13 ans mais dans certains cas peut débuter dès l’âge de 9 ans ou aussi tard que 15-16 ans. Il se termine aux alentours de la cinquantaine; cet arrêt s’appelle la ménopause, et marque la fin de notre période de fertilité après un an d’absence de menstruations.
Organes sexuels/reproducteurs féminins
L’utérus est un petit organe en forme de poire inversée qui se trouve dans le bassin (le bas du ventre). Il se termine par un col généralement fermé qui s’entrouvre pour laisser passer les spermatozoïdes, les menstruations et qui s’efface totalement lors de l’accouchement. L’intérieur de l’utérus est tapissé d’une membrane (l’endomètre) qui, grâce à l’hormone appelée progestérone, s’épaissit et permet à un ovule fécondé de s’implanter et de se développer. S’il n’y a pas eu de fécondation, l’endomètre se décompose et il est évacué lors des menstruations (règles). Le premier jour des règles est le repère à partir duquel on établit le premier jour du cycle menstruel.
Les ovaires sont deux petites glandes qui, dès notre naissance contiennent plusieurs centaines d’ovules immatures. Chaque mois, suite à un signal du cerveau qui permet la production d’une hormone – l’œstrogène – un ovule parvient à maturité et commence son trajet vers l’utérus. C’est la période de l’ovulation, durant laquelle l’ovule peut être fécondé. Après l’ovulation, l’ovaire produit la progestérone qui prépare l’endomètre à recevoir l’ovule fécondé, s’il y a lieu.
Les trompes de Fallope sont deux tubes qui relient les ovaires à l’utérus. C’est là que les ovules peuvent être fécondés lors de leur descente vers l’utérus.
Le vagin est un canal fait d’un tissu élastique d’une dizaine de centimètres de long qui relie l’utérus à la vulve. Lors d’une stimulation sexuelle, il s’élargit et se lubrifie. C’est par le vagin qu’entrent les spermatozoïdes et que s’écoulent les menstruations et la glaire cervicale (ou pertes blanches) au cours du cycle menstruel.
Le clitoris est un organe dont seule une petite partie est visible à la convergence des petites lèvres. Il n’a pas d’impact direct dans la reproduction mais joue un rôle fondamental dans le plaisir féminin.
La contraception au Québec
La contraception au Québec et au Canada, c’est légal!
En 1892, le Code criminel du Canada considérait comme criminelles la vente, la publicité ou l’offre de contraception. Pour prévenir ou espacer les grossesses, on utilisait alors la méthode du calendrier, l’allaitement, les condoms, les douches vaginales et les diaphragmes.
La pilule contraceptive a été introduite sur le marché canadien en 1961. Qualifiée de « produit d’hygiène féminine », elle était officiellement prescrite afin de « régulariser le cycle menstruel ».
Il a fallu attendre 1969 pour que la contraception soit décriminalisée. Mais avant cela déjà, des femmes et des professionnels et professionnelles de la santé militaient pour le planning des naissances. En 1970 par exemple, le Front de libération des femmes du Québec traduit le Birth control handbook produit par le Montreal’s Women Liberation Movement.
Depuis, au Canada, nous avons le droit de recourir à la contraception, peut importe notre âge, tant qu’on est en mesure de comprendre les avantages et les risques liés à ce produit. Au Québec, c’est un peu différent: l’âge du consentement médical est fixé à 14 ans. Avant cet âge, il est nécessaire d’obtenir une autorisation parentale ou tutorale pour obtenir une contraception sous prescription médicale. Mais on peut toujours se procurer des condoms!
Et confidentiel…
La personne qui nous prescrit une méthode de contraception est tenue au secret médical et n’est pas autorisée à en parler à la famille, au(x) partenaire(s) ou autre personne à moins d’un consentement écrit de notre part. Il existe une exception: si le personnel médical croit que nous sommes victime d’abus et considère qu’il est de son devoir d’en informer d’autres professionnels et professionnelles en intervention.
La contraception d’urgence
En cas de rapport sexuel à risque ou d’échec de la méthode de contraception, il est possible de recourir à la contraception d’urgence. Deux méthodes existent: la contraception hormonale d’urgence, disponible en pharmacie et efficace jusqu’à cinq jours après le rapport sexuel à risque et le stérilet, qui nécessite une prescription et une rencontre avec un ou une médecin et gynécologue pour la pose dans les sept jours suivant le rapport sexuel à risque.
Celles et ceux d’entre nous qui ne sont pas couvert.e.s par l’assurance maladie provinciale ou un régime d’assurance privé doivent assumer le coût de la pilule contraceptive d’urgence (environ 25$) et de la consultation avec un ou une pharmacienne (40$). Au Québec, il faut consulter le ou la pharmacienne et avoir plus de 14 ans, ou une autorisation parentale ou tutoriale pour y avoir accès. Le ou la pharmacienne est tenue au secret médical, et ne peut révéler au(x) partenaire(s), à la famille ou autre personne que nous avons eu recours à la contraception d’urgence sans notre consentement écrit. L’exception en lien avec le soupçon d’abus est également applicable ici.
Pour en savoir plus, consulter les fiches dédiées à ces méthodes de contraception d’urgence.
La contraception est disponible…
Certaines méthodes comme les condoms sont disponibles en vente libre ou même gratuitement (dans les CLSC, les maisons de jeunes, les associations et même les magasins à 1$…).
Les méthodes naturelles (calendrier, retrait, observation du cycle) ne nécessitent pas de matériel spécifique ou de prescription mais demandent d’avoir une excellente connaissance de son corps, de son fonctionnement et un cycle très régulier pour être efficaces. Des formations sur cette méthode sont disponibles, notamment offertes par Seréna Québec.
Les méthodes barrières telles que le diaphragme ou la cape cervicale peuvent être difficiles à trouver et demandent une excellente connaissance de son corps et de son fonctionnement.
Le stérilet de cuivre est une méthode de contraception très efficace mais il peut être difficile de trouver du personnel qualifié pour l’installer, et il n’est pas remboursé par le régime provincial d’assurance maladie.
Les méthodes les plus utilisées, comme les méthodes hormonales, requièrent une prescription médicale et donc un accès aux services de santé. Depuis 2005, les infirmiers et infirmières qui travaillent en planning des naissances ou auprès des jeunes peuvent les prescrire pour une période d’un an.
Cela ne résout pas la difficulté d’accès à ces méthodes contraceptives pour celles et ceux d’entre nous qui ne sont pas couvert.e.s par le régime provincial d’assurance maladie ou un régime d’assurance privé car elles et ils devront payer la méthode de contraception.
Nous ne sommes toutefois pas toutes égales devant la contraception et la liberté d’y exercer un choix. Plusieurs femmes de communautés marginalisées comme les femmes autochtones, les femmes vivant avec une déficience intellectuelle, les femmes incarcérées et les femmes racisées subissent encore aujourd’hui des stérilisations forcées. Suite à un accouchement ou à une autre procédure gynécologique, plusieurs de ces femmes sont stérilisées contre leur gré et souvent, elles ignorent même que le corps médical a procédé à leur stérilisation. La FQPN dénonce ces pratiques racistes, colonialistes et capacitistes empêchent la pleine autonomie des femmes quant à leur santé reproductive.
Coercition reproductive
La coercition reproductive est un phénomène nouvellement étudié par les chercheur.e.s et les militant.e.s en santé sexuelle et reproductive.
Plusieurs professionnel·le·s de la santé et intervenant·e·s connaissent peu ou pas du tout la coercition reproductive, qui est une forme de violence, et ses différentes implications sur la santé sexuelle et reproductive des femmes qui la vivent. Conséquemment, elles et ils ne se sentent pas toujours outillé·e·s pour identifier, discuter et intervenir sur cette forme de violence conjugale avec les femmes qui les consultent pour des soins de santé ou du soutien psychosocial.
Les deux publications ci-dessous, issues d’un travail collaboratif de recherche entre le département de sexologie de l’UQAM et la FQPN, souhaitent répondre à ces besoins d’information et de stratégies d’intervention nommés par les professionnel·le·s de la santé et intervenant·e·s rencontrés dans le cadre de groupes de discussion. Le guide d’information vise à guider les professionnel·le·s de la santé et intervenant·e·s dans leurs pratiques d’intervention, alors que le livret destiné aux femmes est un outil d’introspection et de réflexion quant à la possible présence de coercition reproductive et de violence conjugale dans leur relation. Une liste de ressources d’aide est présentée dans le guide d’information et dans le livret.
La FQPN et la contraception
La contraception est au cœur de la planification des naissances car elle permet de prévenir, de contrôler ou d’espacer les grossesses. Elle offre ainsi aux femmes, aux hommes et aux personnes non-binaires une plus grande autonomie vis-à-vis de leur corps, de leur sexualité et de leur désir d’avoir ou non un enfant, au moment qui leur convient.
La méthode contraceptive sûre, efficace à tout coup, accessible, réversible, facile d’utilisation et sans effets nocifs sur la santé n’existe toujours pas.
C’est pourquoi, afin d’aider les femmes, les hommes trans et les personnes non-binaires dans leurs choix, la FQPN dispose de dossiers sur chacune des méthodes contraceptives. La FQPN analyse les méthodes en fonction de leurs impacts sur la santé et l’autonomie. Elle prend aussi en considération les diverses facettes de la vie qui influencent les choix en matière de contraception, telles que les aspects sexuel, relationnel et social.
La FQPN déplore le manque d’accès à certaines méthodes de même que la non gratuité des méthodes contraceptives qui ne sont pas hormonales. Au fil des ans, elle a aussi produit des avis et recommandations et des critiques de certaines méthodes et de la façon dont elles ont été utilisées.
Projets et mobilisations
2021
Partenariat avec une équipe d’étudiant.e.s en pharmacie de l’Université de Montréal pour la production d’extraits balados sur la contraception orale d’urgence (projet COUCOU la COU)
2020
Mise à jour du jeu de cartes Sexe & santé : en savoir plus sur la contraception en collaboration avec S.O.S. Grossesse Estrie, S.O.S. Grossesse et Sexplique
2015
Réalisation de l’outil Sexe & Santé, en savoir plus sur la contraception
- Sexe & Santé, en savoir plus sur la contraception
2013
Mise à jour des informations publiques (site web) sur les méthodes contraceptives
2003
Travail de terrain afin que soit respectée la gratuité lors de la consultation en pharmacie pour la contraception orale d’urgence
Colloque de célébration des 30 ans de la FQPN: les femmes sont-elles autonomes ou ont-elles l’illusion d’avoir le choix en ce qui a trait à leur vie reproductive?
Création de la coalition pour la santé sexuelle et reproductive, active jusqu’en 2006.
La Coalition pour la santé sexuelle et reproductive a pour but de soulever les grands enjeux collectifs et dénoncer la commercialisation et la médicalisation de la sexualité et de la vie reproductive. La Coalition se veut un lieu d’action, de concertation, de vigilance, de solidarité, de réflexion et de diffusion de l’information pour toutes les personnes qui se préoccupent de la santé sexuelle et reproductive.
Tournée régionale sur l’accès aux services de planning des naissances
Suite à la publication de la recherche-action Le planning des naissances au Québec: portrait des services et paroles de femmes, la FQPN a réalisé une tournée de formation dans cinq régions du Québec de novembre à janvier 2003. Cette tournée avait pour but de sensibiliser les groupes de femmes et les intervenantes et intervenants en santé aux constats découlant de la recherche-action, d’examiner les enjeux et les besoins spécifiques à la région et d’identifier des pistes d’action possibles afin d’améliorer l’accès à des services de planning des naissances qui répondent aux besoins des femmes.
- Accessibilité des services de planification des naissances: état de la situation
- Tournée régionale sur l’accès aux services de planning des naissances: le temps du bilan
2001
Recherche action sur les services de planning des naissances au Québec et la satisfaction des femmes qui les utilisent
- Le planning des naissances au Québec: portrait des services et paroles de femmes
- Aperçu – Le planning des naissances au Québec: portrait des services et paroles de femmes
- Les principaux obstacles au libre-choix
2000
Réflexion sur le Depo-Provera
1998
Publication d’un livret sur l’expérimentation non éthique en contraception
1995
Publication d’un pamphlet d’information sur le contraceptif Norplant
1994
Organisation d’une soirée conférence Quatre femmes, quatre cultures – Le planning des naissances au Québec: bilan pour l’action!
Quelle importance les femmes accordent-elles à leur plaisir, à leur santé reproductive? Ces visions diffèrent-elles selon la culture d’origine? Qu’est-ce qui serait souhaitable au Québec, à court et à moyen terme, pour un réel choix face à, la maternité? Si les femmes avaient à définir une priorité d’avenir, quelle serait-elle?
« Du contrôle de la fécondité au contrôle des femmes » présentée par France Tardif à la Conférence Women and sustainable development: Canadian Perspectives
1986
Du contrôle de la fécondité au contrôle des femmes
Ressources
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Thématiques :
Grossesse et fertilité Post-Partum Suppléments et médicaments
Mots-clés :
contraception